dimanche 28 avril 2019

Terre Berbère

Nous revenons hagards d'une semaine hors du temps et la rentrée n'aura pas de prise sur nous, du moins pas tout de suite.

Il y a eu les milliers de pas dans la montagne âpre Berbère aux teintes d'acajou; les heures de voiture dans la vallée du Drâa où les arbres, disent-ils,  se marient avec le vent; le désert aride aux airs de bout du monde et les Kasbah érigées de beauté. 

Puis les thés à la menthe trop nombreux, l'odeur du cumin des mets tous délicieux, les instruments improvisés le soir venu et la gentillesse de tout un monde. 

Il y a finalement eu tout ce que je voudrais toujours pour mes enfants, la simplicité d'un univers déconnecté où la contemplation nous étouffe sans cesse...

Je crois qu'ils s'en souviendront toujours. 

Je vous livre de trop nombreuses photos et les détails pratiques et conseils après celles-ci. 








































Nous avons atterri à Ouarzazate (que j'ai beaucoup beaucoup aimé, des souks vraiment agréables où l'on se sent absolument à l'aise et en sécurité toujours).
Notre incroyable petit Riad était à une quarantaine de kilomètres à Aït Ben Haddou. Celui-ci a tenu ses promesses, la gentillesse d'Aziz, le cuisinier en or, le décor sublime. Un endroit simple et délicieux. Ici les gens de passage ne sont pas tant des touristes mais des marcheurs,  des amoureux de nature et d'aventure. Aussi l'atmosphère est en tout point non guindée et c'est parfait. 
Du Riad, on accède à pied par la montagne (qui est partout) ou par le bord de route (il faut compter 40 minutes de marche) à un ensemble de bâtiments de terre ocre entouré de murailles classé au patrimoine de l'Unesco: l'incroyable Ksar d'Aït Ben Haddou, certainement l'un des endroits les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir. On y déambule, on y marchande un tapis (j'en ai trouvé un superbe), on y visite des maisons berbères, on y boit un thé. 
Nous nous sommes également rendus toucher le désert en passant pas Zagora. J'ai trouvé la ville bien plus fermée que celle de Ouarzazate mais l'Atlas (enneigé encore à cette période de l'année) est partout et le désert si près. 
Dans le désert justement, près des tentes de touaregs, nous avons emprunté des chameaux pour un treck dans les dunes. Souvenir gravé pour mes enfants de la ville et l'océan. 
Nous avons ramené des épices, des dattes, un tapis pour la future chambre de la-petite-colocataire-de-mon-ventre, quelques pâtisseries (de chez Habous à Ouarzazate) et les enfants ont évidemment choisi des babouches colorées.
Surtout vous l'aurez compris, nous avons ramené de l'insaisissable-ancré-à-jamais et c'est exactement ce qu'il nous fallait. 

1 commentaire:

  1. nous avons fait , je pense , le même voyage que vous en compagnie de notre cher Aziz , d'une gentillesse et une disponibilité totales , nous avons logé dans la petite maison du sympathique Hamid ( frère de Aziz ) sur la colline à l'aplomb du ryad de Aziz !!! nous sommes revenus chamboulés par tant de manifestations de grande hospitalité , ce fut un bonheur de vivre et voyager dans le Sud du Maroc , nous y retournerons à coup sûr dès que possible , Aziz , tu as fait de ce périple un enchantement , il nous a été difficile de revenir à la réalité , mais nous reviendrons l'année prochaine , impossible de faire autrement .......

    RépondreSupprimer